Comme une histoire ex nihilo, l'effet de première impression

est une sensation passée en devenir … paradoxe paradoxe … Elle se produit à l’instant où l’on rencontre quelqu’un pour la première fois. Il va se passer quelque chose et cependant, instantanément, tant de choses sont déjà perçues. A tel point que l’enjeu de l’échange qui débute peut s’en trouver transformé. Faire une première impression, c’est facile. Elle se fait inévitablement, voire automatiquement. Mais, se fait-t-elle au service de ce que l’on prépare, de ce que l’on veut obtenir ? Il est essentiel, dans certaines circonstances, comme le sont les situations de challenge, de maîtriser cet effet. On se donne alors le moyen d’en contrôler la portée, comme d’en gérer les conséquences. On reste maître de soi dans l’échange.

Comments

[edith]

très interessant et percutant ton site
a très bientôt
EDITH

[encoreunmot]

Dans le désert « où l’ombre d’une herbe sèche est un trésor », la burqa est utilisée par les femmes nomades qui protègent leur peau, des ardeurs du soleil. Au milieu de nulle part, difficile de se cacher derrière une dune pour soulager une envie naturelle. La burqa est alors une cabine qui protège l’intimité, des regards indiscrets. Les tempêtes de sables sont soudaines, aussi inattendues que violentes. La burqa se fait tente et protège tout l’être … d’un enfouissement fatal.
Mais, quand cet accessoire, géniale invention créée par nécessité, se retrouve dans la cité, son usage détourné en fait un redoutable instrument de torture personnalisée. On réalise alors la portée vitale de ce fameux effet de première impression. Les gens seuls, comme les plus timides ou les plus médiatiques, ne le savent que trop bien : on existe, que dans le regard de l’autre. Ne pas avoir accès spontanément à l’autre, c’est ne pas avoir accès instantanément à son histoire et à son devenir. C’est ne pouvoir écrire pleinement l’histoire d’une civilisation qui occulte jusqu’à la moitié d’elle-même. La burqa se fait alors cachots, entraînant tout l’Etre … dans un enfouissement fatal.